Direction Annaba la Coquette
Dans Direction l'Algérie, Annaba la Coquette nous inspire : entre antiquité et foi, l'histoire de l'ancienne Hippo Regius est un trait d'union entre chrétiens et musulmans.
Direction
Annaba la Coquette
Dans Direction l'Algérie, Annaba la Coquette nous inspire : entre antiquité et foi, l'histoire de l'ancienne Hippo Regius est un trait d'union entre chrétiens et musulmans.
Annaba
Le grand format
Basilique, mosquées et cafétéria 100% femmes.
RegarderCité de Saint Augustin
Hippo Regius
Aux sources d’un Père de l’Église.
RegarderBasilique Saint Augustin
Dialogues de foi
Trait d'union entre christianisme et islam.
RegarderMosquée Sidi Bou Merouane
Héritage ziride
L’édifice témoin d’une histoire plurielle.
RegarderCafétéria 100% femmes
Instant Fkirettes
Un moment de musique et de liberté.
RegarderAnnaba la Coquette
Cap sur Annaba la coquette : antique et contemporaine, mosquées, basilique de Saint Augustin. Un pont entre christianisme et islam.
Cap sur Annaba : basilique, mosquées et dialogue interreligieux.
Dossier
Annaba la Coquette
Dans l’Est algérien, Annaba cultive une mémoire sonore : celle des fkirettes, du nom de ces orchestres exclusivement féminins et originaires de cette région d’Algérie. Héritières d’un art ancestral, elles jouent tambours et bendirs aux mains, pour animer mariages et autres célébrations familiales ou religieuses.
Construite par les Zirides, la mosquée Sidi Bou Merouane est le plus ancien édifice islamique d’Annaba. Érigée avec des matériaux antiques, notamment issus de l’ancienne ville romaine Hippone, elle témoigne d’un dialogue singulier entre héritage latin et architecture musulmane.
Édifice catholique majeur en Algérie, la basilique Saint-Augustin d’Annaba demeure un lieu de culte, de mémoire et de dialogue. Elle est autant un monument qu’un symbole : celui d’une passerelle entre croyants chrétiens et musulmans.
Bien avant de s’appeler Annaba, la quatrième ville d’Algérie portait le nom d’Hippone, capitale romaine au cœur de l’Afrique du Nord. C’est dans cette région et à cette époque qu’un certain Augustin, philosophe et théologien, devient évêque et inscrit la ville dans la mémoire universelle.
Bienvenue à Annaba, la quatrième ville d’Algérie. Fondée il y a plus de 2000 ans à l’époque numide, Annaba s’appelle Hippone dans l’Antiquité, Bouna sous les dynasties arabo-berbères et Bône pendant la colonisation française. Surnommée “la Coquette”, Annaba est aussi réputée pour ses belles plages. Ses 40 kilomètres de côtes sont d’ailleurs devenus l’une des destinations privilégiées des Algériens.
Perchée sur les hauteurs d’Annaba, la commune voisine de Seraïdi, lieu de villégiature où se marient l’eau, le ciel et la forêt, est par exemple très appréciée des familles qui viennent en nombre y séjourner tous les étés.
Retour dans l’Est algérien pour le tournage du sixième épisode de Direction l’Algérie. C’est à Annaba que nous nous arrêtons cette fois. D’Hippone à Bouna, de Saint Augustin aux fkirettes, cette ville incarne une Algérie plurielle. Explorer Annaba, c’est la possibilité de s’offrir une escapade balnéaire tout en visitant une ville au riche passé spirituel.
Annaba répond au nom d’Hippone dans l’Antiquité. Pendant longtemps, elle garde cette appellation. Au cours des différentes périodes de son histoire, “soit carthaginoise, soit massyle, soit romaine, le nom que connaît notre ville est Hippone. On n’arrive pas jusqu’à présent à déterminer le sens de Hippone. Une interprétation pourrait être valable, elle veut dire la ville d’eau ou la ville où il y a beaucoup d’eau”, explique l’historien et archéologue Saïd Dahmani que nous avons interrogé pendant le tournage de l’épisode 6 de Direction l’Algérie.