Direction Oran l’Andalouse
Dans Direction l'Algérie, Oran l'Andalouse nous enchante : entre spiritualité et ferveur, la seconde ville du pays vit, chante, danse et respire la Méditerranée.
Direction
Oran l’Andalouse
Dans Direction l'Algérie, Oran l'Andalouse nous enchante : entre spiritualité et ferveur, la seconde ville du pays vit, chante, danse et respire la Méditerranée.
Oran
Le grand format
Baie, spiritualité et rythmes : la ville solaire.
RegarderSidi El Houari
Mausolée & mémoire
Rencontre avec les héritiers du Saint patron.
RegarderDisco Maghreb
Au cœur du raï
Label mythique, Dj Snake, et souvenirs vibrants.
RegarderSanta Cruz
Fort & chapelle
Promontoire et vierge protectrice au dessus de la mer.
RegarderLa calentica
Street food oranaise
Sandwich typique, caliente et populaire.
RegarderOran l’Andalouse
Cap sur Oran l'Andalouse : spiritualité, raï et street food. La ville solaire où l'on vit, danse et respire la Méditerranée.
Cap sur la baie d’Oran : spiritualité, raï et street food.
Dossier
Oran l’Andalouse
Avez-vous déjà goûté la calentica ? Ce sandwich chaud typique de la ville d’Oran est à la fois une collation d’écolier, un casse-croûte d’ouvrier, ou encore un plaisir de fin de soirée pour les noctambules de la capitale du raï. Véritable plat traditionnel qui tient au ventre, il est devenu un marqueur identitaire de l’Ouest algérien.
Dressés au sommet de la montagne de Murdjadjo, le fort et la chapelle de Santa Cruz commandent la baie d’Oran. L’un édifié par la monarchie espagnole, l’autre par les Français, ces deux sites emblématiques de la deuxième ville d’Algérie font depuis partie intégrante de la carte postale de la ville.
Le raï n’est pas seulement un genre musical, c’est un art de dire la vie sans détour. Le style a été porté au fil du siècle par des cafés, des cabarets, mais également des studios et des labels oranais, grands producteurs à l’époque de K7. Au cœur de cette fabrique populaire, un nom revient comme une enseigne au néon : Disco Maghreb.
Dans l’imaginaire oranais, le personnage historique de Sidi El Houari n’est pas une figure lointaine, c’est une présence familière. Le cénotaphe de ce savant soufi demeure un lieu de recueillement actif, un repère où l’on vient implorer, demander et remercier.
Bienvenue à Oran, “Wahran” en arabe, la deuxième ville d’Algérie. Cette cité portuaire a été fondée en 902 par des marins andalous. Successivement occupée par plusieurs dynasties arabo-berbères, elle est ensuite conquise par les Espagnols à partir de 1509. De l’époque andalouse à la colonisation française, c’est une ville chargée d’histoire que nous vous proposons de découvrir dans le premier épisode de la série documentaire Direction l’Algérie.
Oran ouvre donc le bal des reportages de notre série documentaire. Et pour cause, Oran est une ville singulière. Entre spiritualité et joie de vivre, la capitale de l’Ouest algérien vit, chante, danse et respire la Méditerranée.
Explorer Oran, c’est découvrir de multiples héritages historiques : hispanique, ottoman ou coloniale. Visiter Oran, c’est aussi écouter la ville, car Oran s’entend autant qu’elle se voit.
Première étape de notre voyage à Oran : la montagne de Murdjajo dont la vue domine toute la ville. À son sommet, une imposante forteresse militaire se dresse toujours. Bâti par les Espagnols au 16e siècle, ce fort leur a permis pendant plus de 280 ans de maintenir le contrôle sur cette cité méditerranéenne.
En contrebas de cet ancien édifice espagnol, il est aussi possible de visiter une belle chapelle, construite au 19e siècle pendant la colonisation française en pleine crainte du choléra : Notre-Dame de Santa Cruz. Fièrement posée sur son piédestal, sa vierge Marie est devenue la carte postale de la ville.