Direction Annaba, la Coquette ville d’Algérie
Bienvenue à Annaba, la quatrième ville d’Algérie. Fondée il y a plus de 2000 ans à l’époque numide, Annaba s’appelle Hippone dans l’Antiquité, Bouna sous les dynasties arabo-berbères et Bône pendant la colonisation française. Surnommée “la Coquette”, Annaba est aussi réputée pour ses belles plages. Ses 40 kilomètres de côtes sont d’ailleurs devenus l’une des destinations privilégiées des Algériens.
Perchée sur les hauteurs d’Annaba, la commune voisine de Seraïdi, lieu de villégiature où se marient l’eau, le ciel et la forêt, est par exemple très appréciée des familles qui viennent en nombre y séjourner tous les étés.
Retour dans l’Est algérien pour le tournage du sixième épisode de Direction l’Algérie. C’est à Annaba que nous nous arrêtons cette fois. D’Hippone à Bouna, de Saint Augustin aux fkirettes, cette ville incarne une Algérie plurielle. Explorer Annaba, c’est la possibilité de s’offrir une escapade balnéaire tout en visitant une ville au riche passé spirituel.
Annaba répond au nom d’Hippone dans l’Antiquité. Pendant longtemps, elle garde cette appellation. Au cours des différentes périodes de son histoire, “soit carthaginoise, soit massyle, soit romaine, le nom que connaît notre ville est Hippone. On n’arrive pas jusqu’à présent à déterminer le sens de Hippone. Une interprétation pourrait être valable, elle veut dire la ville d’eau ou la ville où il y a beaucoup d’eau”, explique l’historien et archéologue Saïd Dahmani que nous avons interrogé pendant le tournage de l’épisode 6 de Direction l’Algérie.
Direction Tlemcen, l’ancienne capitale andalouse du Maghreb central
Bienvenue à Tlemcen, une des plus importantes villes d’Algérie. Dans l'Antiquité romaine, Tlemcen est connue sous le nom de Pomaria. Successivement contrôlée par plusieurs dynasties berbères, la cité est conquise à la fin du 8e siècle par la dynastie arabe des Idrissides.
Début du 11e siècle, c'est au tour de la dynastie berbère des Almoravides de prendre possession du territoire. Au 12e siècle, Tagrart, nom de Tlemcen à cette époque, passe sous le contrôle des Almohades, une autre dynastie berbère. Puis, Tagrart est renommée Tlemcen, du berbère tilimisan, signifiant les sources. Près d’un siècle plus tard, Tlemcen est faite capitale du Maghreb central, alors gouvernée par le sultanat berbère Zianide.
Romaine, berbère ou arabe, cette ville de l’Ouest algérien garde toujours des traces des anciennes civilisations qui l’ont occupée. Elle est aujourd’hui un haut lieu de la culture musulmane et détient, à elle seule, plus de la moitié des sites et monuments islamiques d’Algérie.
Explorer Tlemcen, c’est donc traverser une ville où la pierre raconte les diverses civilisations et cultures qui y ont laissé leurs empreintes.
Direction le rocher de Constantine, un panorama unique au-dessus du vide
Bienvenue à Constantine, “Kstentina” en arabe, la troisième ville d’Algérie. Cette ancienne capitale du royaume de Numidie a longtemps été appelée Cirta. C’est l’empereur romain Constantin qui lui donne son nom actuel au 4e siècle. Surnommée “la ville des ponts suspendus” ou “la ville du rocher”, c’est l’une des plus anciennes cités au monde encore habitées.
Explorer Constantine de nos jours, c’est ainsi arpenter les rues d’une ville pleine d’histoire : à la fois préhistorique, antique, ottomane, coloniale et contemporaine.
L’inaccessibilité des falaises de Constantine a longtemps rendu la ville imprenable. C’est sans doute ce positionnement naturel, défensif autant que contraignant, qui a également très tôt attiré les premiers peuplements humains. Comme nous l’apprend une archéologue et enseignante-chercheuse à l’université de Constantine dans l’épisode 4 de Direction l’Algérie, la ville abrite toujours l’un des plus vieux sites préhistoriques d’Algérie. Des traces de cette très ancienne période de l’histoire humaine y subsistent encore : dolmens, tumulus, bazinas et grottes jalonnent le plateau de la Mansourah ou les abords de la cité.
Direction Béjaïa, la Bougie qui éclairait jadis l’Occident
Bienvenue à Béjaïa, dans la région historique de Kabylie. Cette ancienne colonie romaine a connu une domination vandale et byzantine, avant d’être conquise par les Arabes. Au Moyen-Àge, Béjaïa est promue capitale du Maghreb central et devient une importante cité religieuse, commerciale et scientifique de la Méditerranée.
Après la capitale de l’Algérie, nous continuons notre route vers l’Est du pays pour le tournage du troisième épisode de notre série documentaire. Avec ses paysages à couper le souffle, Béjaïa a un riche passé historique. Carrefour médiéval religieux, commercial et scientifique de la Méditerranée, cette ville a même donné son nom à un objet de notre quotidien.
Explorer Béjaïa, c’est être invité à la fois à l’apprentissage de savoirs divers et à l'exploration de magnifiques paysages.
Béjaïa est l'une des plus anciennes villes d'Algérie. Dans l’Antiquité romaine, elle est connue sous le nom de Saldae. C'est l’empereur Auguste qui fonde la cité en 26-27 av. J.-C. Après la domination romaine, vandale puis byzantine, Béjaïa devient au 11e siècle la capitale du royaume des Hammadites, une dynastie berbère qui règne alors sur le Maghreb central. À cette époque, la ville est entourée d'un mur d'enceinte constitué de 6 portes.
Direction Oran, l’Andalouse et radieuse ville d’Algérie
Bienvenue à Oran, “Wahran” en arabe, la deuxième ville d’Algérie. Cette cité portuaire a été fondée en 902 par des marins andalous. Successivement occupée par plusieurs dynasties arabo-berbères, elle est ensuite conquise par les Espagnols à partir de 1509. De l’époque andalouse à la colonisation française, c’est une ville chargée d’histoire que nous vous proposons de découvrir dans le premier épisode de la série documentaire Direction l’Algérie.
Oran ouvre donc le bal des reportages de notre série documentaire. Et pour cause, Oran est une ville singulière. Entre spiritualité et joie de vivre, la capitale de l’Ouest algérien vit, chante, danse et respire la Méditerranée.
Explorer Oran, c’est découvrir de multiples héritages historiques : hispanique, ottoman ou coloniale. Visiter Oran, c’est aussi écouter la ville, car Oran s’entend autant qu’elle se voit.
Première étape de notre voyage à Oran : la montagne de Murdjajo dont la vue domine toute la ville. À son sommet, une imposante forteresse militaire se dresse toujours. Bâti par les Espagnols au 16e siècle, ce fort leur a permis pendant plus de 280 ans de maintenir le contrôle sur cette cité méditerranéenne.
En contrebas de cet ancien édifice espagnol, il est aussi possible de visiter une belle chapelle, construite au 19e siècle pendant la colonisation française en pleine crainte du choléra : Notre-Dame de Santa Cruz. Fièrement posée sur son piédestal, sa vierge Marie est devenue la carte postale de la ville.
Direction Alger la Blanche : un voyage surprenant à chaque coin de rue
Bienvenue à Alger, “Dzair el assima” en arabe, la capitale de l’Algérie. Surnommée “el Baida” la Blanche et “el Bahdja” la joyeuse, c’est la première agglomération du Maghreb.
Après Oran l’Andalouse, c’est dans la capitale que Direction l’Algérie a décidé de poser ses valises pour le tournage du second épisode de la série documentaire. Étape essentielle de tout voyageur soucieux de découvrir Alger et son authenticité : la vieille ville, véritable symbole de la culture algérienne.
L’épisode 2 de Direction l’Algérie vous propose de découvrir cette ville méditerranéenne fascinante, conquise plusieurs fois au cours de son histoire. Dans l’Antiquité, Alger a ainsi tour à tour été occupée par les Phéniciens, les Romains, les Vandales ou encore les Byzantins. Explorer Alger, c’est donc se balader dans une ville architecturalement hétérogène. Visiter Alger, c’est accepter d’être surpris à chaque coin de rue.
Sous les Phéniciens, Alger répond au nom d’Icosium. La cité est alors un comptoir commercial sur les rives de la Méditerranée. À la fin du royaume punique, elle passe sous influence romaine et reste rattachée à l'empire de Rome jusqu’à l’arrivée des Vandales au 5e siècle. Reconquise par les Byzantins, elle est ensuite annexée par les Arabes à la fin du 7e siècle qui détruisent l’Icosium romaine.