Algérie : un “désert qui ne triche pas” et une “hospitalité qui n’a rien d’un décor folklorique”
Jugé plus abordable et plus authentique, le désert algérien a de nouveau tapé dans l'œil d’un média français.
Des touristes sur les dunes du parc culturel du Tassili, près de Djanet en Algérie (Crédit : Ibrahim Djari, Creative Commons Attribution-Share Alike 4.0 International)
Qu’ils soient de réputation nationale, voire internationale comme Condé Nast, The Independent ou le Petit Futé, les médias semblent de plus en plus unanimes au sujet de la destination Algérie. Cette fois-ci, c’est Le Journal des Séniors qui invite ses lecteurs à découvrir le sud du pays.
Un désert qui ne triche pas
Le Journal des Séniors affiche d’emblée la couleur : “Oublier Marrakech, les dunes très fréquentées de Merzouga et les images trop souvent répétées du désert marocain. Aujourd’hui, ceux qui rêvent d’immensités silencieuses, de nuits sous un ciel clair et d’une culture saharienne encore préservée regardent de plus en plus vers l’Algérie”.
Le média n’hésite pas à comparer l’offre touristique des deux pays du Maghreb. Car même si le succès du tourisme marocain n’est plus à démontrer, “le Sahara algérien attire un public en quête d’un désert moins exposé, plus généreux dans son espace“, explique-t-il. “Un choix qui parle autant aux amateurs de grands paysages qu’à ceux qui recherchent une expérience authentique, loin des circuits standardisés”, "écrit le journal appartenant à l’éditeur Sicesi.
Des touristes visitent le parc culturel du Tassilii n’Ajjer, près de Djanet en Algérie (Crédit : Fayeqalnatour, Creative Commons Attribution-Share Alike 4.0 International)
Pour se plonger dans l’authenticité de ce vaste espace désertique algérien, le Journal des Séniors propose de se rendre au Tassili n’Ajjer, immense massif montagneux du sud de l’Algérie, classé au patrimoine mondial par l'Unesco.
Autour de la ville de Djanet, le parc culturel du Tassili, l'un des plus grands et anciens musées d'art préhistorique du monde, s’impose de plus en plus comme l’une des destinations phares du moment. Et pour cause : “le massif déroule un décor minéral saisissant : arches naturelles, canyons abrupts, plateaux inmenses, falaises sculptées. La Tadrart Rouge, avec ses teintes ocre et rouges qui changent à mesure que la lumière s’éteint, figure parmi les paysages les plus photographiés du Sahara, à juste titre”.
Moins cher que le Maroc
À Djanet et ses environs, les touristes peuvent séjourner à moindre coût dans des maisons d’hôtes, des auberges ou encore des campements traditionnels. Dans les dunes du Sahara algérien, les bivouacs privilégient la sobriété et la convivialité : “un luxe que peu de destinations peuvent encore offrir sans artifices”, précise le JDS.
Un campement près de roches, sous une nuit étoilée dans le Tassili n’Ajjer, aux environs de Djanet en Algérie (Crédit : Issam Barhoumi, Creative Commons Attribution-Share Alike 4.0 International)
Explorer le désert algérien, c’est aussi faire le choix d’un voyage responsable, porté par les acteurs locaux, comme le rappelle le Journal des Séniors : “La plupart des circuits s’appuient sur des équipes locales, veillent à limiter leur empreinte sur les sites naturels et encouragent une économie directe. Le respect du lieu n’est pas un slogan : c’est une pratique quotidienne, facilitée par un encadrement obligatoire dans le parc du Tassili, qui protège autant les visiteurs que le patrimoine“.
L’accueil chaleureux des Touaregs
Djanet est “spectaculaire, discrète, profondément humaine”, décrit le Journal des Séniors. Car dans le Sahara algérien, les Touaregs sont plus que de simples guides. Véritables accompagnateurs, ils sont aussi de parfaits cuisiniers qui concoctent en plein désert des spécialités de la région pour les faire goûter aux visiteurs. Bienveillants, “ces hommes du désert partagent leur quotidien avec naturel, entre un thé préparé lentement, une histoire racontée au coin du feu et un savoir-faire transmis depuis des générations. Leur hospitalité n’a rien d’un décor folklorique“, souligne le média.