Constantine, une des plus anciennes cités au monde
Bien avant que ses ponts suspendus ne fascinent, Constantine existait déjà. Du plateau du Mansourah aux grottes qui percent son rocher, cette ville algérienne est l’une des plus anciennes cités du monde.
Direction le rocher de Constantine, un panorama unique au-dessus du vide
Bienvenue à Constantine, “Kstentina” en arabe, la troisième ville d’Algérie. Cette ancienne capitale du royaume de Numidie a longtemps été appelée Cirta. C’est l’empereur romain Constantin qui lui donne son nom actuel au 4e siècle. Surnommée “la ville des ponts suspendus” ou “la ville du rocher”, c’est l’une des plus anciennes cités au monde encore habitées.
Explorer Constantine de nos jours, c’est ainsi arpenter les rues d’une ville pleine d’histoire : à la fois préhistorique, antique, ottomane, coloniale et contemporaine.
L’inaccessibilité des falaises de Constantine a longtemps rendu la ville imprenable. C’est sans doute ce positionnement naturel, défensif autant que contraignant, qui a également très tôt attiré les premiers peuplements humains. Comme nous l’apprend une archéologue et enseignante-chercheuse à l’université de Constantine dans l’épisode 4 de Direction l’Algérie, la ville abrite toujours l’un des plus vieux sites préhistoriques d’Algérie. Des traces de cette très ancienne période de l’histoire humaine y subsistent encore : dolmens, tumulus, bazinas et grottes jalonnent le plateau de la Mansourah ou les abords de la cité.
Le magnifique parc algérien de Gouraya, eaux cristallines et falaises interminables
Avec ses falaises interminables, ses anses d’eau claire, ses forêts de pins qui descendent jusqu’aux rochers, le parc national de Gouraya est l’un des plus beaux parcs d’Algérie. Classé par l’Unesco, il est aussi le lieu de vie du singe magot, véritable attraction du site.
La robe kabyle, entre tradition et modernité
Tenue indispensable portée lors de fêtes familiales et religieuses, la tenue kabyle est un symbole fort de l’identité amazigh. De plus en plus modernes, les traditionnelles robes des anciennes femmes berbères sont customisées pour être remises au goût du jour, mais sans jamais pour autant être dénaturées.
Béjaïa, la ville algérienne qui a donné son nom aux bougies
Pendant la période médiévale, âge d'or de la ville, Béjaïa fournissait une grande quantité de cire fine à l’Europe et la majeure partie de cette matière à l'ensemble de l’Occident au 19ème siècle. La commune va peu à peu laisser son nom à la cire d’abeille servant à la conception des chandelles : les bougies.
Béjaïa, la ville algérienne qui a propulsé les chiffres arabes en Occident
Au Moyen-Âge, Béjaïa est une importante cité religieuse, scientifique et commerciale de la Méditerranée. C’est depuis cette cité d’Afrique du Nord que les chiffres arabes vont être propulsé vers l’Occident, grâce au rôle d’un célèbre mathématicien.
Direction Béjaïa, la Bougie qui éclairait jadis l’Occident
Bienvenue à Béjaïa, dans la région historique de Kabylie. Cette ancienne colonie romaine a connu une domination vandale et byzantine, avant d’être conquise par les Arabes. Au Moyen-Àge, Béjaïa est promue capitale du Maghreb central et devient une importante cité religieuse, commerciale et scientifique de la Méditerranée.
Après la capitale de l’Algérie, nous continuons notre route vers l’Est du pays pour le tournage du troisième épisode de notre série documentaire. Avec ses paysages à couper le souffle, Béjaïa a un riche passé historique. Carrefour médiéval religieux, commercial et scientifique de la Méditerranée, cette ville a même donné son nom à un objet de notre quotidien.
Explorer Béjaïa, c’est être invité à la fois à l’apprentissage de savoirs divers et à l'exploration de magnifiques paysages.
Béjaïa est l'une des plus anciennes villes d'Algérie. Dans l’Antiquité romaine, elle est connue sous le nom de Saldae. C'est l’empereur Auguste qui fonde la cité en 26-27 av. J.-C. Après la domination romaine, vandale puis byzantine, Béjaïa devient au 11e siècle la capitale du royaume des Hammadites, une dynastie berbère qui règne alors sur le Maghreb central. À cette époque, la ville est entourée d'un mur d'enceinte constitué de 6 portes.
La calentica, l’âme chaude d’Oran
Avez-vous déjà goûté la calentica ? Ce sandwich chaud typique de la ville d’Oran est à la fois une collation d’écolier, un casse-croûte d’ouvrier, ou encore un plaisir de fin de soirée pour les noctambules de la capitale du raï. Véritable plat traditionnel qui tient au ventre, il est devenu un marqueur identitaire de l’Ouest algérien.
Le fort et la chapelle de Santa Cruz, belvédères d’Oran
Dressés au sommet de la montagne de Murdjadjo, le fort et la chapelle de Santa Cruz commandent la baie d’Oran. L’un édifié par la monarchie espagnole, l’autre par les Français, ces deux sites emblématiques de la deuxième ville d’Algérie font depuis partie intégrante de la carte postale de la ville.
Disco Maghreb, un monument de la musique oranaise dans la capitale du raï
Le raï n’est pas seulement un genre musical, c’est un art de dire la vie sans détour. Le style a été porté au fil du siècle par des cafés, des cabarets, mais également des studios et des labels oranais, grands producteurs à l’époque de K7. Au cœur de cette fabrique populaire, un nom revient comme une enseigne au néon : Disco Maghreb.
Direction Oran, l’Andalouse et radieuse ville d’Algérie
Bienvenue à Oran, “Wahran” en arabe, la deuxième ville d’Algérie. Cette cité portuaire a été fondée en 902 par des marins andalous. Successivement occupée par plusieurs dynasties arabo-berbères, elle est ensuite conquise par les Espagnols à partir de 1509. De l’époque andalouse à la colonisation française, c’est une ville chargée d’histoire que nous vous proposons de découvrir dans le premier épisode de la série documentaire Direction l’Algérie.
Oran ouvre donc le bal des reportages de notre série documentaire. Et pour cause, Oran est une ville singulière. Entre spiritualité et joie de vivre, la capitale de l’Ouest algérien vit, chante, danse et respire la Méditerranée.
Explorer Oran, c’est découvrir de multiples héritages historiques : hispanique, ottoman ou coloniale. Visiter Oran, c’est aussi écouter la ville, car Oran s’entend autant qu’elle se voit.
Première étape de notre voyage à Oran : la montagne de Murdjajo dont la vue domine toute la ville. À son sommet, une imposante forteresse militaire se dresse toujours. Bâti par les Espagnols au 16e siècle, ce fort leur a permis pendant plus de 280 ans de maintenir le contrôle sur cette cité méditerranéenne.
En contrebas de cet ancien édifice espagnol, il est aussi possible de visiter une belle chapelle, construite au 19e siècle pendant la colonisation française en pleine crainte du choléra : Notre-Dame de Santa Cruz. Fièrement posée sur son piédestal, sa vierge Marie est devenue la carte postale de la ville.
Le jardin d’essai d’Alger, un décor de cinéma
Lieu de promenade très apprécié des habitants de la ville, le jardin d'essai d'Alger est considéré comme l'un des plus importants au monde. On y traverse en découvrant de multiples essences végétales, des clairières de fraîcheur, mais aussi des réminiscences de plateaux de cinéma.
La Casbah, la ville originelle d’Alger
Contrairement à ce que beaucoup croient, la Casbah n’est pas un quartier. Au-dessus de la baie d’Alger, elle est une véritable ville dans la ville. Citadelle faite de ruelles, d’escaliers et autres terrasses qui s’emboîtent, la Casbah est devenue un symbole : celui d’une culture algérienne qui conjugue mémoire et résistance.
Ketchaoua, la mosquée historique d’Alger
Au pied de la Casbah, la mosquée Ketchaoua se dresse comme une page de pierre écrite à plusieurs mains. Elle n’est pas seulement un monument : c’est une histoire condensée d’Alger. Berbère puis ottomane, cathédrale sous la colonisation avant d’être restituée au culte musulman, cet édifice historique est un emblème de la ville.
Le chaâbi d’Alger, la voix populaire d’Abdelkader Chaou
Né dans la Casbah, le chaâbi est plus qu’un genre musical : c’est une manière de raconter la ville, de mettre en rythme ses départs et ses retrouvailles. Fin des années 90, ce chant populaire d’Alger a mondialement fait parler de lui avec la célèbre et indémodable chanson "Ya Rayah".
Direction Alger la Blanche : un voyage surprenant à chaque coin de rue
Bienvenue à Alger, “Dzair el assima” en arabe, la capitale de l’Algérie. Surnommée “el Baida” la Blanche et “el Bahdja” la joyeuse, c’est la première agglomération du Maghreb.
Après Oran l’Andalouse, c’est dans la capitale que Direction l’Algérie a décidé de poser ses valises pour le tournage du second épisode de la série documentaire. Étape essentielle de tout voyageur soucieux de découvrir Alger et son authenticité : la vieille ville, véritable symbole de la culture algérienne.
L’épisode 2 de Direction l’Algérie vous propose de découvrir cette ville méditerranéenne fascinante, conquise plusieurs fois au cours de son histoire. Dans l’Antiquité, Alger a ainsi tour à tour été occupée par les Phéniciens, les Romains, les Vandales ou encore les Byzantins. Explorer Alger, c’est donc se balader dans une ville architecturalement hétérogène. Visiter Alger, c’est accepter d’être surpris à chaque coin de rue.
Sous les Phéniciens, Alger répond au nom d’Icosium. La cité est alors un comptoir commercial sur les rives de la Méditerranée. À la fin du royaume punique, elle passe sous influence romaine et reste rattachée à l'empire de Rome jusqu’à l’arrivée des Vandales au 5e siècle. Reconquise par les Byzantins, elle est ensuite annexée par les Arabes à la fin du 7e siècle qui détruisent l’Icosium romaine.
Sidi El Houari, le Saint patron d’Oran
Dans l’imaginaire oranais, le personnage historique de Sidi El Houari n’est pas une figure lointaine, c’est une présence familière. Le cénotaphe de ce savant soufi demeure un lieu de recueillement actif, un repère où l’on vient implorer, demander et remercier.